Je ne me sens pas photographe... enfin disons que je ne me définis pas comme ça et que je ne maîtrise pas la technique photographique (ouverture de focale, vitesse d'obturation, etc.). J'ai essayé de m'y former... et ça ne l'a pas fait.
J'ai une approche plus poétique de la photographie qui me permet de témoigner (partiellement) de ma vision du monde, d'évoquer des sensations, de jouer avec les mots et les images, et d'apporter matière graphique à réflexion.
Je me sens donc plutôt poète des images et des formes comme je me sens poète des mots et des sons.
"Londres, ici Londres
Aujourd'hui, on peut voir la vie en rose
Il n'y a plus aucun souci à se faire
Pour ce qui est du voisinage
Entre Véronique et Robert.
Je répète
Aujourd'hui, ..."
Se réveiller la tête dans le coton
Et se sentir étrangement incolore
Mais décider de ne pas rester sur le bord du chemin
Se laisser convaincre par la surprise du rouge
Et signer un pacte avec Salomon
Alors poursuivre le chemin
Quel qu’il soit
Se gorger du chant du rossignol
Et rire à gorge déployée de celui de la grive musicienne
Qui semble dire « Plus vite, plus vite ! »
Alors hâter le pas
D'autant que sur le bleu bitume
Surgit une voiture de la maréchaussée
Ne pas pouvoir se consacrer aux Ophrys qui pointent
Ni aux rapaces qui planent
Tant pis
Ce sera pour demain
Ou après…
Avec parcimonie
Et minimalisme
En continuant
D’apprivoiser
La consistance
Du trop peu
Juliette Cheriki-Nort, en itinérance, ce samedi 25 avril 2020 au matin
Avec des lunettes de poète
Musée de la mode, 2080
Soria Nickel
Collection printemps 2020 : « Born in the purple »
Déclinaison de tons sur modèle unique
Ce printemps-là, seuls quelques défilés se tinrent… dans la plus grande clandestinité.
Avec des lunettes de naturaliste
Les fleurs de l’orchis pourpre (Orchis purpurea) connaissent une grande variabilité de teintes allant du blanc hypochrome au pourpre hyperchrome. Il existe par ailleurs des hybridations avec l’orchis militaire (Orchis militaris) qui augmentent encore les nuances.